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ALIMENTS & MEDICAMENTS


ATTENTION AUX EFFETS DES ALIMENTS SUR LES MEDICAMENTS !!!!

La prise de nourriture influence l'absorption de nombreux médicaments. Elle peut la diminuer, l'augmenter ou la retarder. 


Certains groupes d'aliments et de boissons peuvent provoquer des réactions dangereuses pour la santé lorsqu'ils sont consommés avec des médicaments spécifiques. Renseignez-vous pour éviter les mauvais mélanges, et demandez conseil à votre médecin, pharmacien ou naturopathe.


Pamplemousse et médicaments anticholestérol, cancer et hypertension ne font pas bon ménage !


Le pamplemousse, un fruit pourtant sain, est accusé d'être dangereux pour la santé s'il est consommé lors d'un traitement médicamenteux. On ne le suppose pas, mais le pamplemousse est le champion de la contre-indication !!!

 La consommation de pamplemousse est fortement déconseillée avec de nombreux médicaments car cet agrume contient des substances qui augmentent l'absorption de certaines molécules par l'intestin entraînant un surdosage. Les actifs qu'il contient (naringénine, naringine ou encore paradisine...) modifieraient la réaction de l'organisme quant à l'assimilation de certains médicaments les rendant même toxiques pour celui-ci. En effet le pamplemousse opère un blocage d'enzymes (les cytochromes P450) dont la fonction est de métaboliser les médicaments. Leur élimination est donc réduite voire stoppé, entrainant une apparition de réactions toxiques pour l'organisme. Seulement certains médicaments sont concernés mais beaucoup d'entre eux sont utilisés pour le traitement du cancer. Alors pour éviter tout problème durant le traitement, oubliez le jus de pamplemousse

Les risques sont suffisamment importants pour que le jus de pamplemousse, très consommé au petit déjeuner, a fait l'objet de mises en garde spécifiques de la part des autorités américaines et françaises du médicament.

Faites particulièrement attention si vous prenez un traitement destiné à calmer les irritations de l'œsophage (cisapride), des immunosuppresseurs (tacrolimus, ciclosporine) prescrits dans le cadre d'une greffe par exemple, ou des médicaments anticholestérol (simvastatine, atorvastatine). Associé à la prise de cisapride, le pamplemousse peut provoquer une forte augmentation du rythme cardiaque.

Quant aux médicaments anticholestérol, leur concentration dans le sang peut être multipliée par quinze par le pamplemousse et attaquer les muscles. Ce risque accru de lésions hépatiques et musculaires peut conduire à une insuffisance rénale.

Comme les autres agrumes, le pamplemousse réduit l'efficacité de l'aspirine.

Produits laitiers : non avec les antidépresseurs et les antibiotiques


Si vous êtes accroc au camembert et que vous prenez des antidépresseurs ou un antibiotique (du linézolide par exemple), il vous faudra peut-être choisir.

Les fromages fermentés sont en effet déconseillés avec la prise d'antidépresseurs contenant de l'iproniazide. Ces fromages contiennent un composé chimique, la tyramine (que l'on retrouve aussi en forte concentration dans la choucroute, la sauce soja et même la bière et le vin rouge) qui, associée à ces médicaments, peut provoquer des crises d'hypertension.


Quant au lait, il réduit l'action de certains antibiotiques (tétracycline, ciprofloxacine). On le soupçonne, en plus, de limiter l'efficacité de l'aspirine (ASPEGIC), en favorisant son élimination.


Caféine et médicaments : la mauvaise association


Qu'elle provienne du café, du thé (théine) ou des boissons au coca, la caféine augmente l'absorption du paracétamol, dont le surdosage peut provoquer une hépatite. Elle diminue l'absorption du fer d'où l'importance d'attendre 2h après un repas riche en fer ou un complément de fer, avant de boire son café.

La consommation de caféine est également à éviter si vous prenez certains antibiotiques à base d'énoxacine, de ciprofloxacine ou de norfloxacine (infections urinaires).

De plus, si la caféine augmente l'effet de certaines molécules, elle réduit en revanche l'efficacité des traitements contre l'ostéoporose.

Enfin, elle s'accorde également très mal avec les médicaments contre l'asthme qui contiennent de la théophylline. Suées, palpitations peuvent ainsi apparaître si vous associez les deux.


Consommation de sel / cortisone, hypertension, diabète, maladie rénale, chirurgie, personnes âgées

 

Ses apports doivent être limités en cas d'hypertension artérielle, de diabète ou de maladie rénale chronique et chez les personnes âgées qui ont une sensibilité au sel plus élevée (risque d'hypertension augmenté). Mieux vaut également le consommer avec modération en cas de rétention d'eau

Pour limiter les effets secondaires d'un traitement aux corticoïdes au long cours, il est nécessaire de limiter sa consommation de sel car les corticoïdes favorisent la réabsorption du sodium, un minéral qui retient l'eau dans les cellules. Pour ne pas accentuer ce phénomène de rétention . Ou après une opération chirurgicale car le corps a tendance à faire de la rétention d'eau ; la suppression du sel va l'aider à résorber les œdèmes.


Aliments et anticoagulants : le mélange à éviter

A/ceux qui coagulent le sang

TOUS LES ALIMENTS QUI CONTIENNENT DE LA VITAMINE K ne s'accordent  pas avec les traitements anticoagulants oraux !!! 

La richesse en vitamine K de ces végétaux réduit l'efficacité de ces médicaments, au point de pouvoir favoriser des caillots dans les vaisseaux sanguins, appelée thrombose ou phlébite. . En effet la vitamine K contribue à la coagulation du sang (elle l'épaissit alors que les traitements anticoagulants le fluidifient pour éviter les caillots). 

Ne consommez pas plus d'une portion par jour de l'un ces aliments si vous êtes sous traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K):

1/ Les légumes verts à feuilles.: Le brocoli (181 ug), le chou vert frisé (817 ug), le chou vert (121 ug), le chou-fleur (13.8 ug), les choux de Bruxelles (140 ug), l'asperge (65.3 ug), le fenouil (62.8 ug), les épinards (521 ug), la laitue (123 ug),  pissenlit (778 ug), algue wakamé (732 ug)

2/ Aromates : le persil (1220 ug), les gélules et comprimés de curcuma ( le curcuma a un fort pouvoir anti coagulant ; il faut bien comprendre que tout dépend du dosage. On consomme du curcuma sous forme de gélules, de comprimés, de complément alimentaire (hautement dosé en curcumine et donc contre indiqué pour les personnes présentant des troubles de coagulation, de calculs biliaires, de maladie du foie, d'allergie à cette plante, ayant une intervention médicale ou une extraction dentaire dans les 15 jours). PAR AILLEURS le curcuma se consomme sous forme d'épices, de racines séchées, de racines fraiches, qui ne présente pas de danger à petite dose ; Chaque forme de curcuma possède une concentration différente en curcumine)

3/ Foies : le foie de porc (500 ug) et de boeuf (150 ug)

4/ Huilesl'huile de soja (362 ug), de colza (71 ug), d'olive : (58 ug)

6/ Fromage : edam (50 ug)  

4/ Fruits : Rhubarde cuite (21 ug), kiwi (16 ug), figue séchées (15 ug), avocat (14 ug), tomate (10.1 ug), myrtilles (14 ug)


B/ Au contraire, ceux qui fluidifient le sang 

1/ Le thé vert,...

... c'est l'inverse. Véritable anticoagulant naturel, son action renforce celle des médicaments anticoagulants et est susceptible de déclencher une hémorragie. Par contre pour les personnes qui ne sont pas sous anticoagulants mais qui souffrent d'insuffisance veineuse, le thé vert va favoriser la fluidification du sang.

2/ Les compléments alimentaires d'acides oméga 3

Présents dans de très nombreux compléments alimentaires, les acides oméga 3 ont tendance à fluidifier le sang. Ils peuvent donc interagir avec les médicaments anticoagulants en additionnant leurs effets, et provoquer un risque d'hémorragie. 

Votre pharmacien est en mesure de vous donner un CARNET D'INFORMATION ; Demandez-le, surtout si votre cardiologue ne vous a pas alerté sur le sujet !

Au delà de l'alimentation, si vous êtes sous traitement anticoagulant par AVK, ne prenez aucun médicament ni complément alimentaire en vente libre SANS en parler, avant, avec votre médecin ou votre pharmacien !


Brocoli et paracétamol : attention !

Enfin, le brocoli, par ailleurs si bénéfique à la santé, limite fortement l'efficacité du paracétamol (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan... ).

Les effets de l'alcool sur les médicaments 

L'alcool peut entraîner des réactions avec les médicaments : par exemple accentuer fortement certains effets indésirables, comme la somnolence dans le cas des médicaments sédatifs. Il peut également provoquer des bouffées de chaleur ou des vomissements lorsqu'il est associé avec certains antibiotiques ou certains traitements du diabète de type 2. Dans le cas d'une maladie chronique, il peut également déséquilibrer un traitement jusque-là efficace et bien toléré. Par exemple, l'effet d'un traitement anticoagulant pris par voie orale peut être augmenté en cas d'intoxication alcoolique aiguë (une « cuite ») ou diminué en cas d'alcoolisme chronique. 

Lorsque l'on prend des médicaments, il est toujours préférable de s'abstenir de consommer des boissons alcoolisées.


Les agrumes (oranges, citrons, pamplemousses, etc.)et aspirine et anti-inflammatoire

Comme pour l'alcool, la consommation d'agrumes doit être évitée avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens (diclofénac, ibuprofène, etc.) et l'aspirine (kardégic, aspégic, upsa...); cette interaction peut provoquer des brûlures d'estomac et des reflux gastro-œsophagiens acides.

La réglisse à éviter en cas de traitement antihypertenseur

La réglisse provoque naturellement une augmentation de la pression artérielle.
Il faut donc éviter d'en consommer en cas de traitement contre l'hypertension artérielle (HTA), car cela supprimerait une partie des effets des médicaments.

Danger de la gelée royale en cas de cancer

1ère source : Publié par La Rédaction Médisite, le 16/11/2017

Si la gelée royale peut poser problème dans le cadre d'un cancer, c'est parce qu'elle contient des hormones (testostérone, œstradiol et progestérone) qui ont un retentissement sur certains cancers hormonodépendants (cancers du sein, de l'utérus, de la prostate, des ovaires, etc.). De plus, la gelée royale contient des facteurs de croissance (lipoprotéines) qui peuvent favoriser le développement déjà anarchique des cellules tumorales (notamment dans le cadre du cancer du sein).

Il est, en revanche, possible d'utiliser la gelée royale après un cancer, au cours de la convalescence, après une chimiothérapie par exemple. En effet, la gelée royale pourra, dans ce cas, aider le patient à retrouver des forces, l'appétit, etc. D'une façon générale, elle limitera les effets indésirables des traitements. De plus, et c'est là son principal intérêt, la gelée royale est intéressante pour prévenir l'apparition des cancers. En effet, si elle est à déconseiller en cas de cancer, elle est toutefois très utile pour lutter contre le développement des tumeurs, notamment en raison de ses propriétés immunostimulantes (elle stimule le système immunitaire). 

2ème Source : L'île aux plantes, lien : https://www.ileauxplantes.com/blog/3-produits-a-eviter-lors-d-un-cancer-n13?fbclid=IwAR2aW8Il8Xm_6AClyKP-NQPkhmHX5ivUFkO0NSo3N_bJDWW2gz_jfQlKI3Q 

La gelée royale est un produit fabuleux pour stimuler l'activité physique et intellectuelle. Cependant il faut absolument l'éviter en cas de cancer avéré. Elle stimulerait notamment la prolifération de lignée cellulaires dont la plus connue la MCF-7, propre au cancer du sein. De plus, par les hormones qu'elle contient (testostérone, progestérone...), elle est à proscrire dans le cas de cancer hormono-dépendants comme celui du sein, de l'utérus ou encore de la prostate.

Si vous souhaitez un produit dédié à la stimulation du système immunitaire et à la protection de l'organisme n'interagissant pas avec vos traitements, optez pour la propolis ou l'aloe arborescens.

Le millepertuis et interactions avec des médicaments

Le millepertuis est une plante utilisée contre certains états anxieux et dépressifs. Il existe sous forme de médicaments, mais il est également en vente libre, sous forme de compléments alimentaires.

La consommation de compléments alimentaires contenant du millepertuis peut être la cause de nombreuses interactions avec plusieurs familles de médicaments, en diminuant fortement leur activité : les anticoagulants oraux anti vitamine K, les pilules contraceptives, certains médicaments utilisés contre le VIH, certains antidépresseurs, etc.

La mélatonine et interactions avec des médicaments

La mélatonine est utilisée contre certains types d'insomnies et elle est disponible sous forme de médicament mais également dans des compléments alimentaires en vente libre.

Comme le millepertuis, la mélatonine peut avoir des interactions avec de nombreuses familles de médicaments en augmentant leurs risques d'effets secondaires, ou en diminuant leur efficacité. C'est le cas pour certaines benzodiazépines utilisées contre l'anxiété, certains antiépileptiques (carbamazépine notamment), certains antibiotiques (rifampicine), etc.

La spiruline

La SPIRULINE déconseillée avec les maladies du foie, si vous avez trop de fer (taux de ferritine trop élevé), de l'hypertension, en cas de maladies auto-immunes (maladie inflammatoire chronique qui peut toucher différents organes ou système), lors d'une insuffisance rénale, personnes souffrant de phénylcétonurie (maladie génétique rare), celles ayant un excès d'acide urique (la goutte), ainsi que ceux présentant un terrain allergique.

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