ALIMENTS & CANCERS


Combien de personnes, atteintes d'un cancer "métastasé", ou anciennement appelé "généralisé" et médicalement diagnostiquées comme incurables ont déjoués le pronostic médical !!! 

Toutes ces personnes ont appliqué des modifications à leur vie quotidienne en acceptant d'être guidées par une équipe de spécialistes composée, évidemment de médecins mais aussi  d' intervenants paramédicaux comme, d'office, l'aide soignant, l'infirmier, le kinésithérapeute, MAIS AUSSI INDISPENSABLE, le psychologue et le naturopathe spécialisé en nutrition (ou le diététicien spécialisé en naturopathie).  

A savoir : Qu'est-ce que « la chimio » ?

Les chimiothérapies sont pour la plupart constituées de l'association de médicaments dits «antimitotiques», c'est-à-dire destinés à empêcher une cellule cancéreuse de se multiplier, mais qui exercent aussi leurs effets sur toutes nos cellules normales en cours de multiplication : les globules blancs qui se renouvellent tous les 7 jours, les globules rouges tous les 120 jours, les cellules de notre langue tous les 10 jours, celles de l'intestin tous les 4 jours, celles de nos cheveux...

La micronutrition anti-cancer 


1. Surveillez votre taux de fer :

Le fer a pour rôle principal de transporter et de stocker l'oxygène contenu dans le sang vers les organes et les muscles du corps humain. Il est indispensable pour la formation de l'hémoglobine, une protéine présente dans les globules rouges du sang. 

Retenez cependant que ce n'est pas tant la quantité de fer qui compte que sa qualité, car seulement une petite partie du fer contenu dans les aliments que nous ingérons, est vraiment absorbée par l'organisme. Et cela dépend du type de fer. L'organisme absorbe différemment le fer s'il est d'origine végétale ou animale : 

  • Pour le fer héminique (issu des viandes et poissons), 10 à 30 % est absorbé.
  • Pour le fer non héminique (issu des céréales, fruits, légumes et produits laitiers), seul 1 à 5 % est absorbé.  


Il existe des astuces pour favoriser l'absorption du fer non héminique, comme la VITAMINE C, ou les aliments lacto-fermentés 

Par contre, sachez que Le THE constitue le plus puissant inhibiteur de l'absorption de fer actuellement connu !!! Le CAFE aussi diminue l'absorption du fer, d'ailleurs il est conseillé de le consommer 2h après un repas. Et pour les gros buveurs de thé, il est bon d'utiliser une théière en fer, largement utilisée dans les pays consommateurs de thé comme la Chine ou le Japon. Dans tous les cas, il faut les consommer en dehors des repas car en simultané, il inhibe l'absorption du fer non héminique d'environ 60 à 70 %, indépendamment de la force du thé. La consommation de thé entre les repas inhibe l'absorption du fer non héminique d'environ 20 %. 

SOURCES ALIMENTAIRES : 

1/ ORIGINE ANIMALE : Les abats ( boudin noir, foie, rognons, gésiers), les œufs, la viandes rouge (bœuf), les crustacés (palourdes, bigorneaux, moules, crevettes), les poissons dits "bleus" tels que le thon, les sardines, les harengs ou encore le maquereau grillé, mais les autres poissons aussi (aiglefin, saumon, morue, tilapia et plus...)

2/ ORIGINE VEGETALE notamment pour les végétariens : Thym séché, Algues ( kombu, Spiruline, laitue de mer), les graines de Sésame entières, Son de blé, Chocolat noir à 70 % de cacao ou plus, les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots, petits pois), Pain complet, le germe de blé, le persil, les épices  (cumin, curry, gingembre, coriandre : on les retrouve dans la composition du zaatar, ce mélange d'épices venus du Moyen-Orient.) 

La ferritine est une protéine qui stocke le fer dans l'organisme

- La carence en fer provient généralement d'une perte de sang chez les adultes, souvent après une chirurgie mais aussi y compris des saignements pendant les règles ou encore chez les enfants et les femmes enceintes, elle peut provenir d'une alimentation inadéquate.

Une anémie se développe, causant de la pâleur et des sensations de faiblesse et de fatigue. La prise de compléments de fer doit impérativement être faite sous contrôle médical ! De plus, la supplémentation en fer peut causer de la constipation, des douleurs abdominales ou des nausées. 

- en excès le fer s'accumule dans l'organisme et peut provoquer une intoxication grave : douleurs articulaires, diabète, troubles cardiaques, cirrhose du foie, voire cancers du côlon et du rectum car le fer a un puissant pouvoir OXYDANT qui augmente les radicaux libres donc les risques de cancer. 

" Les causes principales de l'hyperferritinémie sont l'hémochromatose, la cirrhose du foie, les syndromes inflammatoires (et notamment l'alcoolisme chronique), le syndrome métabolique, l'hyperthyroïdie et le cancer ". Il est à noter qu'en cas d'hémochromatose, on observera aussi une augmentation du taux de transferrine dans le sang. Et aussi. " Avec l'âge, le taux de ferritine sanguin a tendance à augmenter : c'est en lien avec la multiplication des maladies inflammatoires, chroniques et/ou auto-immunes - arthrose, cataracte... " souligne le Dr. Isabelle Rivière.

Mesurer votre niveau de ferritine lors d'une prise de sang. S'il est au-dessus de la norme, alors participez au don du sang, cela diminuera votre niveau de fer. Par ailleurs, je vous conseille de consulter un hématologue car vous pourriez être victime d'hémochromatose, une maladie grave qui peut passer sous silence pendant de nombreuses années


2. Optimiser votre niveau de vitamine D

Les chercheurs dans ce domaine ont estimé qu'environ 30% des décès par cancer pourraient être évités chaque année en optimisant les niveaux de vitamine D de la population générale. En effet, la vitamine D agit contre le cancer en augmentant la capacité d'auto destruction des cellules mutantes (qui, si on les laisse se diviser, peuvent mener à l'apparition d'une tumeur) ; ralentissant la vitesse de reproduction des cellules cancéreuses ;aidant à la différenciation cellulaire (ce que ne font pas généralement les cellules cancéreuses, qui ne sont pas différenciées) et en réduisant l'angiogénèse, c'est-à-dire le développement de nouveaux vaisseaux sanguins qui viennent nourrir la tumeur, et potentiellement transformer une tumeur bénigne en tumeur maligne. Pour les chercheurs un taux de vitamine D dans le sang situé autour de 50 ng/mL serait efficace pour diminuer le risque de cancer du sein de plus de 50%, sans aucune autre intervention. Il existe maintenant des preuves écrasantes qu'un très grand nombre de cancers pourraient être évités chaque année !

La vitamine D, connue pour prévenir l'ostéoporose en combinaison avec le calcium, certains types de cancers, ainsi que pour stimuler l'immunité, est difficile à trouver dans l'alimentation. 

L'ALIMENTATION

La vitamine D se trouve aussi dans les poissons gras, Le saumon, la truite et le hareng sont tous des poissons qui en contiennent. On peut également la retrouver dans les jaunes d'œufs, le foie des animaux et les boissons de soja (soya) enrichies.

LE SOLEIL

Notre corps la synthétise grâce aux rayons ultraviolets du soleil. Le contact direct des rayons du soleil sur votre peau, et ce sans qu'une vitre ni une crème solaire ne vienne s'interposer. L'exposition au soleil peut combler de 80 à 90% des besoins en vitamine D.

  • Il faut s'exposer au soleil pour une durée de 10 à 15 minutes minimum
  • L'exposition doit avoir lieu au moins de 2 à 3 fois par semaine
  • Le moment le plus propice de la journée pour l'absorption des rayons UV est entre 11h et 14h
  • Il faut s'exposer minimalement les mains, les avant-bras et le visage
  • Il ne faut pas appliquer d'écran solaire sur la peau, ce qui est très souvent sujet à polémique chez les dermatologues
  •  A savoir que 30 mn d'exposition des jambes et bras, sans protection, permet de synthétiser 10.000 unités de vitamines D, contre 400 pour une capsule de complément alimentaire !!! 

LES SUPPLEMENTS ALIMENTAIRES : UNE ALTERNATIVE

Des comprimés, des ampoules ou des gouttes de vitamine D3 peuvent être pris. Cependant, il est conseillé de consulter un médecin pour connaître la posologie recommandée en fonctions de vos besoins. Mais sachez que vous avez aussi l'huile de foie de morue !

Il s'agit de bien plus qu'une simple stratégie anticancer, c'est avant tout un pilier de la santé en général car ses bénéfices sont larges et nombreux en dehors de cette maladie. Elle diminue notablement le risque de maladies auto-immunes, de dépression annuelle saisonnière, de fatigue chronique ou même de maladies neurodégénératives.


3/ Suppléments nutritionnels qui peuvent aider à mieux supporter la chimio

Le Dr Hertoghe recommande les suivants :

1. le coenzyme Q10 (sous forme d'ubiquinol plus active) pour renforcer l'immunité tout en contrecarrant la prolifération des cellules cancéreuses : de 100 à 400 mg par jour. Existe  sous forme de compléments alimentaires, sous forme de gélules, de comprimés à croquer, de sirops liquides, de gaufrettes et également sous forme d'injections intraveineuses.

Sources alimentaires de coenzyme Q10/Coq10

La coenzyme Q10 ou la CoQ10 peuvent également être obtenues à partir d'aliments tels que :

  • Poissons gras comme le saumon et le maquereau
  • Viandes comme le bœuf et le porc
  • Légumes comme le brocoli et le chou-fleur
  • Noix telles que les arachides et les pistaches
  • Des graines de sésame
  • Les abats tels que le foie de poulet, le cœur de poulet, le foie de bœuf, etc.
  • Fruits comme les fraises
  • Soja

Bienfaits généraux pour la santé de la coenzyme Q10/Co-Q10/Ubiquinol

La coenzyme Q10 (CoQ10) est connue pour avoir un large éventail d'avantages pour la santé.

Voici quelques-uns des avantages généraux pour la santé de la coenzyme Q10 (Co-Q10) :

  • Peut aider à réduire le risque de maladies cardiaques
  • Peut aider à réduire la migraine
  • Peut être bon pour le cerveau et aider à réduire les symptômes des maladies d'Alzheimer et de Parkinson
  • Peut aider à traiter l'infertilité
  • Peut aider à réduire le cholestérol
  • Peut aider à améliorer les performances physiques chez certaines personnes atteintes de dystrophie musculaire (un groupe de maladies qui provoquent une faiblesse progressive et une perte de masse musculaire).
  • Peut aider à prévenir le diabète
  • Peut stimuler le système immunitaire
  • Peut protéger le cœur des dommages causés par certains médicaments de chimiothérapie

Certaines études indiquent également que des niveaux élevés de coenzyme Q10 peuvent apporter des avantages liés à un risque réduit de certaines maladies, y compris certains types de cancer.

Une étude réalisée par N Hertz et RE Lister du Danemark a évalué la survie de 41 patients atteints d'un cancer en phase terminale qui ont reçu des suppléments de coenzyme Q (10) et un mélange d'autres antioxydants tels que la vitamine C, le sélénium, l'acide folique et le bêta-carotène. . Les cancers primitifs de ces patients étaient localisés dans le sein, le cerveau, les poumons, les reins, le pancréas, l'œsophage, l'estomac, le côlon, la prostate, les ovaires et la peau. L'étude a révélé que la survie réelle médiane était plus de 40 % plus longue que la survie médiane prédite. (N Hertz et RE Lister, J Int Med Res., nov-déc)

Les chercheurs ont conclu que l'administration de coenzyme Q10 avec d'autres antioxydants pourrait avoir des avantages potentiels pour améliorer la survie des patients atteints de cancers en phase terminale.


2. le sélénium à la dose de 200 μg par jour. 

La championne toutes catégories en matière de sélénium est la noix du Brésil, car une seule noix / jour fournit l'apport quotidien recommandé !!!

Le sélénium est un oligo-élément (c'est-à-dire que l'organisme n'en a besoin qu'en très petites quantités) indispensable à l'organisme humain. Il est présent à l'état de traces dans les aliments.

Comme la plupart des oligo-éléments, le sélénium joue un rôle clé dans l'ensemble de l'organisme. Sur le plan intracellulaire, il a un effet antioxydant, car il permet à l'organisme de produire la glutathion-peroxydase. Cet enzyme travaille de concert avec la vitamine E (noisette, huile de germe de blé, amandes...) pour protéger les membranes cellulaires contre l'oxydation provoquée par les radicaux libres.


3. La vitamine A BETA CAROTENE est une vitamine liposoluble qui est emmagasinée dans notre foie et dans les tissus adipeux. 

BIENFAITS 

Elle contribue au développement naturel et à la croissance normale du corps tout en maintenant la santé de nos yeux, de notre peau et de notre système immunitaire, du renouvellement des cellules de la peau, des muqueuses, du foie, des reins et métabolisme normal du fer, anti oxydant (contre le vieillissement)

ORIGINE ANIMALE

RETINOL : huile de foie de morue, foie, poulet, porc, 1 œuf(12%), saumon, flétan, aiglefin, sardine, thon, insectes, beurre, crème fraiche, parmesan, roquefort, emmental

ORIGINE VEGETALE

BETA-CAROTENE : patate douce cuite, carotte (1/2 par jour) tomate crue (623), potiron cuit, potimarron (courge), spiruline (1 à 2 g /j), salade romaine, épinards, abricot , mangue, melon, luzerne, feuilles de bourrache, racine de bardane, choux, graines de fenouil, houblon, citronnelle, ortie, avoine, paprika, persil, menthe poivrée, sauge, cresson. 

Attention lumière, chaleur, oxydation mais ok surgelé, résiste à cuisson

BESOINS

La vitamine A (rétinol acétate ou palmitate) liposoluble (et non hydrosoluble) : 50 000 à 200 000 UI (unités internationales) par jour soit 25 à 100 mg par jour. la dose et la durée de la supplémentation en vitamine A doivent être ajustées en fonction de dosages sanguins de contrôle.

CARENCE

Vision qui baisse la nuit, peau sèche, démangeaisons, , problèmes de dents, (poil terne pour les animaux)

EN EXCES

Toxique si en excès soit + de 100 mg / jour / quantité recommandée. Si + de 165 mg : malformation fœtus ou fracture chez femme ménopausée, cancer poumon chez fumeur, vomissements, douleurs osseuses et une hypertrophie du foie.

4. la vitamine C : 1 à 2 g par jour

 

L'impact sur la qualité de vie est un domaine de recherche important car il affecte presque tous les aspects de la vie des patients. De nombreux survivants du cancer ont une mauvaise qualité de vie et sont aux prises avec des problèmes de fatigue, de dépression, de migraines, d'états inflammatoires, etc. 

LE CHOIX DE L'ALIMENTATION RESTE CAPITAL DANS LA PREVENTION ET DANS LA MALADIE  !

Le régime cétogène (keto) contre le cancer

A l'origine, les spécialistes se sont intéressés à ce régime après plusieurs constats. Entre autres, c'est en 1922 que le scientifique Braunstein a noté que le glucose disparaissait de l'urine des patients diabétiques après avoir reçu un diagnostic de cancer. Cette disparition suggérait que le glucose était recruté dans les zones cancéreuses et y était consommé à des taux plus élevés que la normale. Plusieurs recherches l'ont alors amené à penser que priver les cellules cancéreuses de glucose pourrait leur nuire et donc favoriser une guérison.

Le régime céto est donc actuellement à l'étude comme traitement contre plusieurs cancers. Plusieurs études ont déjà été menées et suggèrent qu'une alimentation cétogène peut aider à ralentir la croissance tumorale, voire à arrêter la croissance et même à supprimer la tumeur dans les meilleurs cas. Les scientifiques étudient aussi l'effet du régime sur la sensibilité des tumeurs à la chimiothérapie.

De nombreuses études, toujours concluantes, ont pu rapporter un effet important sur les tumeurs cérébrales, les cancers de la prostate, du côlon, du pancréas et du poumon.

Toutefois, chaque cancer est différent et chacun comprend plusieurs sous-types génétiques. L'efficacité du régime cétogène dépend non seulement de l'individu mais aussi de l'entité tumorale et de son génotype. Il est donc encore malheureusement impossible, à l'heure actuelle, de promettre que l'adoption d'un régime cétogène sera bénéfique pour le traitement d'un cancer. Cependant, de nombreuses études sont en cours. Jusqu'à présent, le régime céto s'annonce toutefois prometteur pour lutter contre plusieurs cancers.

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